De Giuseppina Biondo
Traduction de Simona Cascato
7 Rue Froissart, Paris. Il s'agit d’une boîte magique, la
"Boîtes à musique", que comme un précieux carillon d'art visuel
préserve les œuvres de la peintre américaine Laurel Holloman jusqu'à environ 20
Juillet; une boîte qui donne, lors de l’ouverture, le son du talent de
l'artiste.
Au milieu de ce Paris pas encore nocturne, avec une Tour pas
encore éclairée par les lumières de la soirée, avec la Seine pas encore
traversée par les touristes arrivés de quelques heures, samedi 12 Juillet 2014,
à la Galerie Joseph a eu lieu le vernissage privé "Le Cinquième
Elément", une exposition élégamment
présentée par la viticultrice Isabelle Van
Rolleghem.
Dans la ville de l'Impressionnisme européen, de Bizet et
Hugo, des gargouilles et des macarons, la protagoniste Laurel Holloman,
l'attrait incontestée qui recueille les visiteurs de partout dans le monde, a
exprimé l'excitation d'être une invitée très spéciale.
Les œuvres, disposées dans cinq chambres sont réparties
selon les éléments de la nature: l'eau, l'air, la terre, le feu. "Le cinquième élément
mystérieux," dit Holloman "est représenté dans les émotions de chaque
pièce. "Peut-être qu’il s’agit d’une créativité abstraite et charnelle? Le
Cinquième Elément semble être la Création même: d'abord, en tant que acte féconde
de l'esprit, elle est invisible mais existante comme l'air; après, en tant qu’œuvre
concrete et soumise à des autres émotions, elle est aussi tangible comme le
reste des éléments.
Pour
renforcer cette interprétation, il y a des œuvres, dont "The Painter - The
Puppet" et " The Fifth Element”". La première, dont le
titre fait référence à la fois à la figure de l'artiste et à celle d'une
marionnette, donc l'artiste et la création, et comme l’architecte et l’
arrangement à la narration. Dans la seconde, on peut voir une autre forme, elle
apparemment aussi femelle, entourée d' un tourbillon sur un fond blanc : il est
ici perceptible un sentiment d'aliénation personnel pendant
les temps de création. Dans
cette collection j’aime, en outre, rappeler ci-dessus quelques œuvres.
"The
Reach". Une des premières peintures partagée sur les réseaux sociaux par
Holloman,, rappelle et se réfère au peintre Fernando Zobel. Le mouvement, les
tons chauds et la manière dont la couleur est détendue expriment la
détermination de poursuivre une direction.
"Into
The Woods". Une forêt bleue ouvre l’exposition. Dans la première salle, on
peut admirer ce grand cadre dans lequel on peut distinguer les troncs de la
couleur de la mer. Dans le même temps il
semble un rideau bleu qui a été abaissé,
n'est-ce pas? Donc, la sortie par la galerie sera un peu comme quitter un
théâtre.
“Map Of The
World” Un paysage vu du dessus, une bande de terre délimitée par l'océan. Un cadre qui ferait tourner la
tête: en tournant la tête vers votre gauche vous
pouvez voir le profil d'un visage.
“The
Ghost”, “Lilac Wine”, “Old Flames Burn Bright”, “New York, I Love You”. Quatre
peintures qui sont liées inévitablement à le style et à les couleurs de
"Red Rain", une oeuvre de Holloman exposée en 2012 dans le
"Coeur Libre" à Paris. En particulier, "New York, I Love
You" offre la vision d'une ville vivante, formée par plusieurs forces,
mais quasiment intouchable et insaisissable, que diffuse, d’une manière non
homogène, le regard de celui qui en observe l'énergie et la grandeur.
"Red Beach". Á partir d’une plage on
monte vers le ciel à travers un paysage qui laisse à l'imagination de chaque
spectateur la possibilité de définir ses frontières. Rivage, mer, ciel: d'où il commence et finit chacun
d'eux? Il
y a des paysages; je vous indique brièvement deux. Le premier, à partir de la base, a une plage jaune,
immédiatement surmontée (où il devient plus sombre) par une vue sur la
montagne; le ciel rouge se lève pour compléter la toile. Le second paysage qui
apparaît, est une plage jaune, une mer qui est imposante, centrale et haute
jusqu’à un horizon lointain, où le ciel a les mêmes teintes, légèrement nuageuses
et lumineuses. Cette oeuvre a gagné mon affection.
“Native
Dance ”. Le jeu des couleurs et les coups de pinceau utilisés par Holloman reproduisent
la chaleur des ethnies lointaines et anciennes,
les mouvements de la danse serrée et les traditions joyeuses, qui sont loin de
tous les temps. Les traits courts, quasiment fragmentés, rendent cette oeuvre
différente des précédents.
En fin, je conclus avec Soul Chaser”, “Magical
thinking”, “Unearthed”. Il y a des couleurs saillantes, métalliques, il est
inhabituel et rare pour moi. Comme s’ils étaient des bas-reliefs rayés, ces
trois toiles évoquent le regard du public avec beaucoup de curiosité et
d'appréciation.